Espace pour mieux Chercher

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,12-15 si .Je fais un essai pour savoir si je peux mettre ce texte sur le blog epmc ?

"Tout Amour déclaré est un Amour qui se veut éternel"

Seigneur Jésus, le texte de ton Evangéliste Marc est souvent perçu comme une loi sur le mariage.

Nous connaissons suffisamment ton amour et ta tendresse pour l'homme et la femme, pour que tes paroles ne reflètent pas que l'effet d'une condamnation. L'accent de tes paroles nous rappelle qu'il s'agit d'une exhortation prophétique et non pas juridique.

Jésus, tu nous rappelles l'idéal d'une relation entre les personnes humaines quand elles sont en couple : (Genèse 1,27 ; 2,24). "Dieu créa l'homme à son image, homme et femme, il les créa." "L'homme quittera son Père et sa mère, et ils ne feront qu'une seule chair."

Seigneur Jésus, nous savons bien que cet idéal reflète le souhait de tout être amoureux : le désir que la relation soit éternelle. Personne ne se marie dans l'espoir de rompre l'union ! Jésus, dans le texte, et selon la tradition prophétique, tu amplifies une parole afin de centrer l'attention sur un idéal.

Tu reconnais bien qu'il s'agit d'un idéal car tes paroles expriment les raisons de la répudiation : « à cause de la dureté du cœur ».

Par l'idéal proposé, tu abolis des prérogatives masculines justifiant toute forme de répudiation. À l'époque, les femmes pouvaient se faire renvoyer pour un motif anodin d'une simple maladresse ! Par conséquent, la répudiation était un autre moyen de les assujettir. Par son interdiction, les femmes sont ainsi protégées.

Tes paroles, Seigneur Jésus, ne contredisent pas celles de la loi qui prescrit la répudiation, mais elles les interprètent en fonction des plus démunis. Nous reconnaissons bien ton désir de venir en aide à ceux et celles qui sont les plus faibles, devenus des objets de maltraitance et souvent de quolibets. 

Si, à l'époque, le texte interdit la répudiation à cause de l'oppression subie par les femmes, cela suscite une interrogation sur sa signification pour aujourd'hui puisque certains mariages se vivent malheureusement selon un mode destructeur, Ce que tu n'as jamais voulu.

Nous connaissons tous ces mariages qui n'ont plus rien d'un amour ressenti de la part de l'un, de la part de l'autre. Ne jetons la pierre à personne, il y a déjà trop de souffrances à cause de ces ruptures dont les enfants font les frais.

Jésus, selon l'Evangile de Marc, tu ne te prononces ni sur le mariage consenti librement, ni sur le divorce consensuel.

Ces possibilités se situent hors des horizons de ton époque. Nous ne pouvons nous servir de tes paroles pour dénoncer les cibles manquées dans nos communautés.

Seigneur Jésus, tu as voulu nous montrer le caractère « sacré » des relations humaines.

Et une fois de plus, tu nous renvoies à notre liberté. En effet, pour toi, Seigneur, c'est la vie qui compte avant tout.

Tu nous invites à nous laisser conduire par l'Amour de ton Père, un dynamisme qui doit passer dans toutes les situations nouvelles.

Jésus, tu nous demandes avec insistance de toujours donner la priorité au Règne des relations avec ton Père et entre nous. (texte écrit en lien avec des "chercheurs de Dieu) Terminons par ce chant qui nous redit ton Amour :

"Dieu créa l'homme à son image"

R/ Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa.

Il le créa par amour, homme et femme il les créa par amour,

Et ce fut le plus beau jour de l'Amour, car à l'Homme Dieu se donna par Amour. R/

Il partagea son Amour, liberté il lui donna par amour.

Mais parfois l'homme refusa cet Amour, et un jour se détacha de l'Amour. R/

Dieu s'étonna dans l'Amour, et vers l'homme se pencha par Amour. Il comprit son désarroi dans l'Amour, la promesse lui donna par Amour. R/

Dieu redonna son Amour, par la croix il se donna par Amour.

C'est ainsi que Dieu sauva par Amour. Son image il recréa pour l'Amour, pour l'Amour. R/

Merci, Seigneur, pour tout l'Amour que tu nous donnes. C'est un Amour déclaré, et il est Eternel.

Quand nous déclarons le nôtre, il se veut Eternel. En toi, il l'est toujours, même s'il arrive qu'l soit brisé par des circonstances qui engendrent tant de souffrances.

Michel GUERRE le 20 mai 2020