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RELECTURE ADRESSE AUX SENIORS EN CE DEUXIÈME DIMANCHE DE L'AVENT 2021

2ème dimanche de l'Avent Dimanche 5 décembre 2021


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (3, 1-6)

L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d'Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : À travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu.

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2ème dimanche de l'Avent
Dimanche 5 décembre 2021
Relecture de l'Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (3, 1-6)

 

"Annonce du chemin qui va traverser nos vies"

Prologue :

Seigneur Jésus, en ce deuxième dimanche de l'Avent, nous voici confrontés à l'échec de Jean-Baptiste.

Nous sommes appelés à ouvrir le chemin afin de te laisser traverser nos vies.

1- Appel à une conversion pour aujourd'hui.

2- Préparation du chemin par lequel tu dois nous traverser.

3- Ce que nous devons faire pour que ce chemin devienne praticable.

 

1- Appel à une conversion pour aujourd'hui.

Les temps n'ont pas changé ! Les empereurs ou les dictateurs ne portent plus les mêmes noms, mais beaucoup continuent à opprimer les personnes.

Ils s'appellent : égoïsme, jalousie, mensonge etc.… et ils sont bien installés tout au cœur de chacun. C'est ainsi qu'ils se mettent en travers du chemin, empêchant quiconque d'avancer sur ce terrain que tu nous as donné et qui se nomme "notre terre".

Ton serviteur, le Pape François, est revenu souvent sur ces idolâtries qui empêchent les chemins de s'ouvrir et d'arriver à une véritable conversion : Alors que s'est ouverte à Paris la COP 21, la conférence mondiale sur le climat, le Pape François a exprimé son inquiétude. «Je n'en suis pas sûr (du résultat de la COP 21), mais ce que je peux dire, c'est que c'est maintenant ou jamais», a déclaré le Souverain pontife.

Depuis la conférence de Kyoto en 1997, le Pape François fait remarquer que «peu a été accompli» et «chaque année, les problèmes sont plus graves, alors qu'il peut sembler, pour employer une parole forte, que nous soyons au bord du suicide», a insisté ton serviteur le Pape François. "Cependant, la quasi-totalité de ceux qui sont à Paris veulent faire quelque chose. J'ai confiance qu'ils le feront, ils ont de la bonne volonté et je prie pour cela», a-t-il dit.

Des propos en continuité avec ceux tenus dans son encyclique "Laudato Si', parue en juin dernier. Au fil de nombreuses interventions cette année, il a réclamé à plusieurs reprises que la COP 21 aboutisse à un accord contraignant dans lequel les pays les plus riches aideront financièrement et techniquement les plus pauvres à accomplir cette révolution écologique. 

Par ailleurs, Le Pape François s'est dit bouleversé par la pauvreté de nombreuses personnes rencontrées en Afrique, et il a une nouvelle fois dénoncé les ravages de l'idolâtrie de l'argent.

«L’idolâtrie, c’est quand un homme ou une femme perd sa carte d’identité, c’est-à-dire le fait d’être enfant de Dieu, et préfère se chercher un Dieu à sa mesure, s'est-il attristé. Si l’humanité ne change pas, la misère, les tragédies, les guerres, les enfants qui meurent de faim, l’injustice, tout cela continuera.»

Mais où sont donc les prophètes qui nous appellent à une conversion ? Jean-Baptiste a crié dans le désert en proclamant un baptême de conversion. Avons-nous entendu son appel, l'entendons-nous aujourd'hui ? Ton serviteur, le Pape François, lance le même appel aujourd'hui ! Que faisons-nous pour répondre et nous retourner dans notre terre intérieure ?

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Nous pourrions commencer par demander pardon pour toutes ces cibles manquées :

Je fais confiance à Dieu

Je fais confiance à Dieu, Source infinie de miséricorde.

Je renais d’amour devant mes frères,

Conscient de mes cibles manquées

Dans mes jugements portés, mes paroles acérées,

Dans l’action ou la passivité.

Oui, j’ai vraiment manqué les cibles de l’amour.

C’est pourquoi je m’appuie sur Marie la Transparente,

Les annonceurs de la Bonne Nouvelle et ceux qui dévoilent la beauté de Dieu, Sur Vous aussi, mes frères et sœurs,

Pour communier avec moi au Seigneur Notre Dieu.

Traduction Franco Française de Michel GUERRE le dimanche 29 mai 2011 de la prière intitulée "Je confesse à Dieu".

 

2- Préparation du chemin par lequel tu dois nous traverser.

Seigneur Jésus, en ce temps de l'Avent, les prophètes d'autrefois, comme ceux d'aujourd'hui, nous invitent à préparer le chemin par lequel tu dois nous traverser.

Il nous faut combler les ravins qui empêchent les relations de s'établir vraiment : les ravins de la haine, ceux de l'isolement. Nous ne pouvons bâtir un monde dans lequel il devient impossible d'avancer à cause des murs que nous faisons au lieu de construire des ponts pour nous rejoindre les uns les autres.

Il nous faut abaisser les collines de la colère et de la vengeance pour ouvrir un chemin à la maîtrise de soi et au pardon à l'égard de ceux qui nous ont offensés.

Ton serviteur le Pape François a lancé cet appel à l'égard des journalistes qui auraient la tentation d'envenimer les moments difficiles vécus au Vatican :

Interpellé sur le procès au Vatican de cinq personnes, dont deux journalistes, poursuivis pour les fuites de documents confidentiels dans l'affaire dite "Vatileaks 2", François a réfuté toute idée d'atteinte à la liberté de la presse. « La dénonciation des injustices et de la corruption est un beau travail. La presse professionnelle doit tout dire, mais sans tomber dans les trois péchés les plus communs : la désinformation, c’est-à-dire dire seulement la moitié de la vérité, la calomnie, quand la presse non professionnelle salit les personnes, et la diffamation, qui revient à dire des choses qui abiment la réputation d’une personne. Ce sont les trois défauts qui portent atteinte au professionnalisme de la presse. Un vrai journaliste, s’il se trompe, doit s’excuser.»

Voilà une manière de rendre droits les chemins tortueux, et d'aplanir les routes déformées.

Encore une manière pour ce prophète d'aujourd'hui de nous inviter à ne pas tout mélanger et à savoir discerner ce qui est droit de ce qui est tortueux :

Interrogé sur les attentats récents qui ont marqué l'actualité, notamment à Paris, le Pape a réfuté toute idée d'un lien consubstantiel entre l'islam et la violence. «Nous sommes tous enfants de Dieu, nous avons le même Père. Il y a des fondamentalistes dans toutes les religions. Nous les catholiques, nous en avons quelques-uns, beaucoup, qui croient avoir la vérité absolue et agissent en salissant les autres avec la calomnie, la diffamation, et font du mal. Je le dis parce que c’est mon Église (…). Le fondamentalisme qui finit en tragédie est une chose mauvaise, mais advient dans toutes les religions ».

Il a par ailleurs précisé que l’histoire du christianisme n’était pas exempte de violence. «Le sac de Rome (par les troupes de Charles Quint en 1527, ce n’est pas les musulmans qui l’ont fait.», a-t-il lancé.

Seigneur Jésus, c'est ainsi que nous devons entendre et mettre en pratique les moyens de faire un chemin pour te laisser passer au milieu de nos vies.

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3- Ce que nous devons faire pour que ce chemin devienne praticable.

Il nous faut trouver un chemin de solidarité avec nos frères et nos sœurs en humanité.

Des hommes, des femmes et des enfants cherchent à se loger chez nous pour échapper aux massacres qui se produisent chez eux. Nous ne pouvons passer notre temps à dire que nous ne pouvons pas "accueillir toute la misère du monde". Chaque pays dit cette parole pour se donner bonne conscience.

Mais si nous cherchions, tous ensemble, la manière d'accueillir cette misère, nous pourrions venir en aide à ceux et celles qui frappent à notre porte.

Ton Evangéliste Saint Matthieu nous le rappelle avec vigueur dans son chapitre 25 :

'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! 'Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? Tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? 'Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait."

Seigneur Jésus, nous ne sommes plus des enfants et nous pouvons maintenant nous prendre en mains pour t'ouvrir un chemin :

 

Refrain : Lorsque j'étais enfant, Seigneur, je ne savais pas cela, Je ne savais pas cela.

 

1- Je ne savais pas qu'on peut être las, las de tout savoir, même de son espoir.

Je ne savais pas que tant de copains n'avaient pas de toit pour manger leur pain.

Je ne savais pas que la liberté se gagne et se créée à force d'aimer.

Je ne savais pas, je ne savais pas, je ne savais pas tout cela, Seigneur.

 

2- Je ne savais pas que pour te trouver, il fallait se taire, te laisser parler.

Je ne savais pas que tu te cachais dans l'humble misère des plus éprouvés.

Je ne savais pas que dans un sourire tu pouvais me dire ce que j'attendais.

Je ne savais pas, je ne savais pas, je ne savais pas tout cela, Seigneur.

 

3- Je ne savais pas que toi, qui es là, pouvais me parler comme un frère aîné.

Je ne savais pas qu'être aimé de toi pouvait tout changer, pouvait tout sauver.

Je ne savais pas que ton amitié pouvait enflammer l'univers entier,

Je ne savais pas, je ne savais pas, je ne savais pas tout cela, Seigneur.

 

4- Je ne savais pas qu'en marchant avec toi, j'aurais tant de joies à faire partager.

Je ne savais pas que sur ton chemin je rencontrerais mes meilleurs copains.

Maintenant je sais qu'il n'y a que Toi pour guider ma vie jusqu'à l'Infini.

De tout cela, seigneur, je voudrai te louer, car je ne savais pas,

Mais maintenant je sais.

Michel GUERRE (chant composé en 1960)

 

Oui, Seigneur, nous savons désormais ce qu'il faut faire pour t'ouvrir un chemin dans notre cœur en faisant corps avec toi, avec nos frères et sœurs.

En ce deuxième dimanche de l'Avent, préparons le chemin du Seigneur.

 

Michel GUERRE le 5 décembre 2021

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06/12/2015
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