MON BILLET DE CE JOUR EN CE 15 JUILLET 2014
1) Nous écoutons la Parole de ce jour :
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,20-24.
Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence.
En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui.
En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du jugment."
2) Nous laissons la Parole résonner en nos cœurs :
3) Nous relisons la Parole à la Lumière de nos vies :
"Seigneur Jésus, en ces jours, grande est ta tristesse de constater que ces espaces de nos vies, dans lesquels se nouent les relations, n'ont prêté aucune attention aux signes que tu nous donnes.
Si ces signes donnés avaient été vécus en des espaces plus désordonnés, nous aurions habillé notre cœur d'un vêtement qui se retourne afin de bien manifester notre reconnaissance.
Un jour, tu as pleuré sur l'Espace le plus Saint que nous portons en nous, et que l'on nomme Jérusalem.
Cette Terre Sainte est aujourd'hui le lieu de tous les combats : des mères et leurs enfants y meurent chaque jour, des hommes et des femmes, issus du même peuple, y meurent tous les jours les armes à la main.
Oui, Seigneur Jésus, tu pleures sur ces espaces de relations qui, au cœur de nos vies, ou dans ces parties du monde, deviennent des espaces de destruction."
4) Respiration :
"Seigneur Jésus, les signes de ton amour nous sont donnés depuis toujours.
Pourquoi fermer les yeux sur ces cadeaux que tu nous fais ?
Prêtons-nous attention aux signes que les autres nous font quand ils nous demandent de relier ce que nous avons délié ?
À la vue de Jérusalem, Jésus, tu as pleuré. Jérusalem, sous le soleil, paraît si belle. Ton regard sur la ville va au-delà de l’apparence. Derrière les murs colorés, tu vois ce qui se cache en chacun d'entre nous : l’orgueil, l’hypocrisie religieuse, la légèreté des cœurs. Jésus, tu viens de la part de Dieu offrir la paix à cette ville qui est en nous. Mais nous n'en voulons pas. Nous ne reconnaissons pas, en toi ou dans nos frères, la visite de Dieu, un Dieu qui n’a que des projets bienveillants pour chacun d'entre nous. Devant cette porte fermée, Jésus, tu pleures. Tu sais bien ce qui, dans un avenir proche, attend cette cité placée au cœur de chaque vie. En détruisant cet espace de paix, nous détruisons la vie, la vie des relations avec toi et avec nos frères et sœurs. Ce qui te fait pleurer, Jésus, ce sont les occasions manquées. La main tendue de Dieu est là, offerte en amitié. ET cette main se prolonge par celles de nos frères. Mais nous la méprisons, estimant ne pas en avoir besoin. Nous voulons bien d’un coup de pouce momentané, mais pas plus. Pas question de la main de Dieu ou de la main des autres dans notre main : « Une main, disons-nous, c’est fait pour être libre ! »
Comprendrons-nous un jour que La paix nécessite deux oui, deux volontés qui cessent d’être belligérantes ou de s’ignorer ! Par toi, Jésus, Dieu a prononcé ce oui ! Que répondons-nous aujourd'hui ?
(Prière inspirée par Gilles George et revisitée par Michel GUERRE)
Michel GUERRE le 15 juillet 2014
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