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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,1-12.

Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.

Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :

Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !

 
                     
Relecture de la Parole à la Lumière de nos vies :

Je me suis arrêté à cette Parole :

"Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !"

Ou, dans la Traduction de CHOURAQUI : "En avant les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !"

"Seigneur Jésus, comment ne pas entendre ta parole avec une résonnance toute particulière, après ce temps de la prière pour la Paix, vécue ce 8 juin 2014 ?

Certes, il y avait les rassemblés dans le jardin du Vatican autour du Pape François, des présidents Shimon Pérès et Mahmoud ABBAS, mais il y avait aussi tous ceux et celles qui, par la prière, au travers des réseaux sociaux, ont formé une chaine de solidarité pour que vienne la Paix.

En cette soirée mémorable, croyants ou pas, tous ces pratiquants de la vie avaient pris rendez-vous avec cette Parole : "En avant les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !" Juifs, Chrétiens catholiques et orthodoxes, musulmans, marchaient main dans la main sur ton Chemin de Paix.

Tous étaient Fils de Dieu, car ils s'étaient rassemblés en artisans de paix.

Beauté des prières dans toutes les langues, en ce beau jour de pentecôte. Beauté des chants qui ornaient les prières. Chaleureuse amitié au cœur de tous ceux et toutes celles qui se transformaient en ouvriers de la Paix.

La belle signature dans l'olivier planté restera le symbole d'une Paix à construire en allant de l'avant.

Combien j'ai apprécié, dans un temps de respiration, la prière énoncée dans la relecture du dimanche de Pentecôte :

PRIÈRE POUR LA PAIX.

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.
Amen.

Michel GUERRE le 9 juin 2014