MON BILLET DU JOUR EN CE LUNDI 17 MARS 2014
1) Ecoutons cette parole :
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,36-38.
Jésus disait à la foule : " Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
2) Laissons résonner en nous cette Parole.
3) Relisons la parole qui traverse nos vies.
J'aime entendre d'abord cette adresse de Jésus à la foule :"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux". Cette Parole pourrait être traduite ainsi : "Encordez-vous à la misère de l'autre comme Votre Père s'encorde à votre misère." C'est une action à mener que ce cœur à cœur qui ne prend pas en pitié mais qui aime jusqu'au fait de prendre sa part de la faiblesse de celui que l'on montre du doigt. Qui mieux que Dieu le Père peut avoir une telle tendresse ?
C'est alors seulement que nous pouvons entendre la demande de ne pas s'ajuster sur les faux jugements, de ne pas condamner sans connaître vraiment. Et qui pourrait se targuer de tout connaître de l'autre pour le ranger au rang de ceux qui sont damnés à tout jamais ? La tentation est grande d'agir ainsi.
Ceci n'est pas une mise en cause des juges et des lois. Il s'agit simplement d'un apprentissage d'aimer à la manière de celui qui face à la femme adultère dessinait sur le sable. En se relevant, il énonçait cette parole : "Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre ! " Et tous ces juges manqués se retournèrent en eux-mêmes sans dire un seul mot, sans faire un seul geste, en commençant par les plus âgés.
Jésus se releva et s'encorda à la misère de cette femme, sans pour autant excuser la faute dénoncée : "Moi non plus, je ne te condamne pas ! Va et désormais tu apprendras à remonter la pente !"
Respiration :
Psaume 79(78),5a.8.9.11.13ab.
Seigneur, ta colère n'est pas colère, mais elle est supplication d'accueillir ta tendresse quand nous sommes tout au bout de nos forces.
Tu nous aides, Seigneur, afin de dévoiler ton Amour qui a du poids en chacun d'entre nous. Et c'est ainsi que tu nous libères de ce qui nous entrave.
La plainte des condamnés se fait toujours entendre en ta présence.
Tu embrasses le cœur de ceux que tant d'autres ont voué à la mort, et tu les fais revivre.
Car tu nous aimes, Seigneur, et nous sommes ton peuple que tu conduis chaque jour.
Nous ne saurons jamais te dire notre merci pour tant d'amour versé dans notre tablier afin qu'à notre tour nous sachions nous donner par dessus-tout et nous encorder à la misère de l'autre.
Michel GUERRE le 17 mars 2014
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