MON BILLET DU SOIR EN CE JEUDI 13 FEVRIER 2014
1) Ecoutons la Parole qui nous est donnée pour aujourd'hui ;
Saint Marc 7, 24-30
« En partant de là, Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il était entré dans une maison, et il voulait que personne ne sache qu’il était là ; mais il ne réussit pas à se cacher. En effet, la mère d’une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris sa présence, et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger à leur faim, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. » Alors il lui dit : « A cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle. »
2) Laissons cette Parole faire sa traversée dans nos vies.
3) Relisons la Parole du jour dans notre quotidien :
Nous sommes en contact avec des malades et souffrons, nous aussi, de la maladie. Nous nous sentons si loin de celui qui pourrait secourir ceux que nous aimons. Notre détresse est grande quand Jésus cherche à se cacher afin que personne ne sache sa présence.
Mais il y a toujours quelqu'un qui n'a pas d'autre recours que de s'adresser à lui pour sauver son enfant. Jésus connaît bien la personne qui crie : il lui demande de ne pas gaspiller quand des enfants ont faim. Reconnaissant son geste, sa réponse est si humble qu'elle résonne comme un appel. A cause de cela, sa fille est dépossédée de ce qui l'enfermait. Jésus ne guérit pas d'une manière magique, il purifie et permet à la confiance d'œuvrer pour une libération.
4) Respiration :
Seigneur Jésus, nous avons souvent crainte de nous adresser à toi pour soulager les misères.
Mais pourquoi cette gêne, alors que nous savons ta tendresse efficace ?
Ne craignons pas l'audace de faire monter vers toi les souffrances endurées, les souffrants rencontrés. Tu répondras toujours à la confiance exprimée. Nous ne savons comment, il nous suffit d'aimer et ta Parole nous rendra libres de tout ce qui enferme.
Tu donnes à profusion, nous saurons ne pas gaspiller ce don. Nous le partagerons avec ceux et celles qui ressentent ce besoin d'être enfin libérés.
5) Il appartient à chacun de nommer ici les malades qui n'ont plus la force d'appeler.
Michel GUERRE le 13 février 2014
