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 L'évangile du mercredi (Mt 23, 27-32)

Résumé du texte de l’évangile

Le texte comprend les deux derniers avertissements de Jésus contre les scribes et les Pharisiens, ces savants de l'époque qui pensaient être purs et ne se sentaient pas solidaires de ceux qui avaient mis à mort les porteurs de la Bonne Nouvelle de Dieu.

L'avant dernier avertissement de Jésus compare les scribes et les Pharisiens à des sépulcres dont l’extérieur paraît pur mais dont l’intérieur contient des restes impurs.

Dans le dernier avertissement, Jésus les accuse de vénérer les prophètes que leurs pères ont tués mais de faire comme eux vis-à-vis des prophètes du présent.

Bonjour amis et frères de Jésus,

Papy de Dieu a volontairement choisi de faire un résumé de ce texte d'Evangile. Ceci, pour en faciliter la compréhension pour aujourd'hui.

1- Jésus nous met en garde de nous croire trop vite blanchis alors que nous sommes parfois remplis de méchanceté.

Cette réalité nous concerne tous.

Qui d'entre nous oserait affirmer qu'il a un cœur totalement pur, sans aucune rancune rentrée à l'égard de ceux ou celles qui nous ont parfois blessés ?

Seigneur Jésus, tu nous demandes simplement de ne pas mettre notre tête sous l'oreiller en habillant notre cœur d'un vêtement trompeur.

C'est dans le but de nous aider à aimer en vérité que tu nous demandes de prêter attention à ne pas laisser pourrir en nous des paroles reçues, souvent injustifiées.

Aimer, consiste d'abord à purifier notre cœur afin de l'ouvrir aux autres et de renouer avec eux des relations cassées.

Alors seulement, l'habit tout neuf qui entoure notre cœur en sera le reflet, celui d'un cœur qui aime sans tricher.

2- Jésus nous met en garde en nous demandant de ne pas nous cacher derrière nos aînés qui ont parfois meurtris les autres par des paroles assassines.

Quand nous ne savons plus à qui nous référer pour justifier nos paroles blessantes, nous nous cachons derrière des plus anciens qui sont devenus complices de paroles meurtrières à l'égard des autres. Cela nous tranquillise et nous donne bonne conscience.

C'est alors que Jésus nous demande de ne pas tomber dans ce piège qui nous rend complices de ceux qui font mourir toutes les relations et qui n'acceptent pas les différences.

Vous l'avez souvent écrit dans les billets précédents : En acceptant les différences, nous faisons de chacun un frère ou une sœur.

N'enfermons pas cette richesse : Elle permet de bâtir un monde dans lequel chacun est reconnu pour ce qu'il est.

Votre Papy de Dieu qui n'est pas meilleur que vous, mais qui fait l'effort, chaque jour, d'avoir un cœur plus transparent, tout habillé de blanc.

Michel GUERRE le 26 août 2015