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MON BILLET DE CE JOUR ADRESSE AUX JUNIORS ET AUX SENIORS EN CE 26 SEPTEMBRE 2016

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,46-50.

En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.

Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. ». Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »

Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »

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"Il nous arrive de nous tromper sur ce que nous attendons de toi, Jésus"

 

Aujourd'hui, sur la route de Jérusalem pour aller vers ta passion une discussion s'élève entre les disciples pour savoir qui est le plus grand parmi eux. Tous les jours, les médias ainsi que nos conversations sont remplis de commentaires sur l'importance des personnes : des autres et de nous-mêmes également. Cette logique humaine provoque un désir de réussite, d'être reconnus, appréciés, remerciés, et un manque de paix s'installe en nous quand tout cela n'arrive pas.

Jésus, parfois nous sommes comme tes disciples, nous attendons de toi ce que tu n'es pas.

Quand nous pensons que tu vas claquer des doigts pour nous libérer de ce qui nous empêche de grandir et d'avancer dans la vie, nous faisons de toi un magicien.

Nous sommes comme tes disciples qui pensaient que tu étais le grand libérateur d'Israël, celui qu'avaient annoncé les prophètes.

Il faudra qu'ils attendent ta Résurrection pour comprendre que tu es le chemin, la vérité, la vie.

Et nous sommes là, avec les mêmes questions, discutant sur la place que tu nous réserves si nous devenons le plus grand.

Il y a tant d'exemples dans nos vies, qu'il serait fastidieux de tous les énumérer.

Dans nos relations de famille, notre travail professionnel, dans ce choix de vie pour le service des autres, il nous arrive d'attendre de toi que tu mettes tout en œuvre pour nous aider à réussir.

Et nous faisons de toi le même libérateur que tes disciples attendaient.

Ta réponse, Jésus, aux réflexions —et peut-être aussi aux commentaires— des disciples et de nous-mêmes, nous rappelle la façon d'agir des anciens prophètes. D'abord les gestes ensuite viennent les paroles.

Le geste que tu fais est de prendre un enfant et de le placer à côté de toi.

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Jésus, tu nous connais avec le cœur ; en plaçant un enfant à tes côtés, tu nous invites à devenir comme lui : Il est fragile, il est encore tout petit, il ne réclame rien, mais il se tient à tes côtés.

Ton enseignement réside dans le fait que tu nous demandes de le laisser grandir en nous. En l'accueillant ainsi, c'est toi que nous accueillons, et c'est ton Père qui fait sa place en nous.

Il n'y a plus de discussion pour savoir qui sera désigné comme étant le plus grand. C'est en accueillant l'autre, le plus petit et le plus faible aussi, que nous t'accueillerons comme un cadeau d'amour. Et cela nous est donné et ne se marchande pas. Encore faut-il nous mettre au service des plus pauvres et des plus petits !

Et nous comprenons mieux pourquoi tu nous demandes de ne pas empêcher celui ou celle qui n'est pas des tiens, de faire le bien en ton nom. En chacun d'eux, aussi, il y a cet accueil du "tout petit", de celui qui a besoin d'être libéré de son enfermement.

Cette attitude est aussi une source de joie, car elle nous permet de constater que d'autres travaillent bien pour Dieu, avec un style différent du nôtre, mais toujours en ton nom. Tes disciples voulaient empêcher cela, et nous le pensons parfois. Mais, toi, Jésus, tu défends les autres, ceux qui font autrement en ton nom, et nous devons nous émerveiller que ce sont aussi des fils de Dieu, comme nous le sommes. En nous sentant petits devant les merveilles des autres, cela nous permet d'ouvrir notre cœur vers eux et de grandir dans la paix, la joie et la reconnaissance.

A vouloir critiquer ton Eglise d'une manière outrancière et permanente, nous oublions de regarder l'ensemble de son jardin. Il y a de la mauvaise herbe, mais il y a aussi des petites fleurs que représentent les saints et les saintes, ceux et celles qui ont été élevés à ta Sainteté, et ceux et celles qui sont inconnus et cachés. Il ya les roses avec leurs épines, et la beauté des Lys. Mais il y a aussi les marguerites et les violettes qui passent souvent inaperçues au point de marcher dessus. La parole déchainée, les journalistes outranciers ne se gênent pas pour les écraser.

Seigneur Jésus, nous pouvons être rassurés, car ceux qui ne sont pas contre nous sont pour nous.  ils rendent le même service que nous. Cela ne cache pas les défauts de ton Eglise, mais nous savons qu'elle est bâtie sur le Roc que tu ES.

Acceptons de laisser grandir en nous cet enfant que tu places à tes côtés, acceptons aussi que les autres grandissent en ton Nom, mais autrement.

Michel GUERRE le 26 septembre 2016.

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26/09/2016
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