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MON BILLET DE CE JOUR ADRESSE AUX JUNIORS ET AUX SENIORS EN CE 7 SEPTEMBRE 2015

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,6-11.

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.

Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.

Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver une vie ou de la perdre ? »

Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale.

Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.

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"Quand la différence nous rend indifférents"

 

"Jésus, en ce jour, dans l'espace des gens bien élevés, ceux qui protègent la loi au détriment de la personne, tu choisis cet endroit pour poser un geste prophétique.

Un homme est là, au milieu de la foule, il est étendu, ne pouvant se lever. La maladie le ronge, et personne ne se dérange pour le relever.

C'est alors que déjà tu le "ressuscites", en lui disant cette parole : "Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu." Et, c'est Jésus, qui se tient au milieu de lui.

Prenant la foule à témoin, tu fais cette demande : "Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver une vie ou de la perdre ?"

Et demandant à l'homme d'étendre sa main malade, celui-ci obéit et sa main redevint normale.

 

Quelle leçon pour aujourd'hui ! Quelle leçon pour le monde qui laisse mourir à sa porte ceux qui, chassés de leurs pays, cherchent vainement un accueil pour vivre normalement !

Combien sont-ils à étendre la main pour être sauvés de la mort ?  Combien sont-ils à hurler leur différence et à ne pas être accueillis ?

Ton serviteur, le Pape François, vient de lancer un appel.

Alors que l’Europe fait actuellement face à une crise migratoire, la plus grave sur le continent depuis 1945 et que ces derniers jours de nombreux pays européens, Allemagne et Autriche en particulier, ont accueillis des milliers de migrants, le Saint-Père a appelé ce dimanche, au terme de la prière de l’angélus, à accomplir « un geste concret » de miséricorde en accueillant des refugiés.

« Face à la tragédie de dizaines de milliers de réfugiés qui fuient la mort, liée à la guerre et à la faim, et sont en chemin vers une espérance de vie, l’Évangile nous appelle à être proche des plus petits et des personnes abandonnées. À leur donner une espérance concrète. Nous ne pouvons pas seulement dire "courage, patience !..." L’espérance est combative, avec la ténacité de celui qui avance vers un but sûr ».

Ton serviteur appelle donc, en vue du Jubilé de la Miséricorde,

« Chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère et sanctuaire de toute l’Europe à accueillir une famille de réfugiés, à commencer par le diocèse de Rome …La miséricorde est le second nom de l'Amour."

Des pays ont ouvert leur porte à des milliers de réfugiés à la main desséchée.

Mais que fera la France, dont certains aiment à souligner qu'elle est la "fille aînée de l'Eglise", et que pour garder ce titre il faut refuser les étrangers ?

Dans un dernier sondage, il apparaît que 55 pour cent des français sont contre cet accueil. Nous nous réclamons de Jeanne d'Arc, et nous continuons de la faire brûler sur le bûcher de nos refus d'accueillir les étrangers.

Seigneur Jésus, pourquoi la différence nous rend-elle aussi indifférents ?

 

Ecoutons les paroles de ce chant composé un 4 janvier 1981 :

"Etranger, mon frère, on m'avait parlé de ton pays,

Etranger, mon frère, j'ai voulu venir chez tes amis.

Ils m'ont fait des sourires, ils m'ont fait des promesses,

Ils étalaient leurs biens, ils montraient leurs richesses.

Mais je n'ai pas un lieu pour habiter ma vie,

Mais je n'ai pas un lieu pour abriter ma nuit.

Comprendras-tu enfin, c'est pour eux que je crie.

 

Quand saurons-nous enfin prendre la main blessée ?

Michel GUERRE le 7 septembre 2015

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07/09/2015
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