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1) Nous écoutons la Parole de ce jour :

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.

Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.

Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.

Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”

2) Nous laissons résonner la Parole dans nos cœurs :

3) Nous relisons la Parole au cœur de notre vie, au Souffle de l'Esprit :

"Seigneur Jésus, ces disciples désignés et envoyés pour la mission sont au nombre de soixante-douze : chiffre combien symbolique qui nous relie aux Douze tribus d'Israël, ce peuple de ton cœur, et à tous les peuples du monde.

Cela veut dire que tu as besoin de nous pour annoncer la Bonne Nouvelle d'un Amour qui se donne et ne se reprend jamais.

C'est deux par deux que tu nous envoies, la première mission étant de savoir que chacun peut ainsi compter sur l'autre, que le dialogue est la condition première pour dire la Parole de Dieu aux autres.

Abondante moisson pour trop peu d'ouvriers. C'est la raison pour laquelle tu nous invites d'abord à entrer en relation avec ton Père afin que d'autres ouvriers se lèvent pour entrer en mission.

Tu nous envoies pour un combat bien différent de ceux que nous pratiquons. Le risque est grand de rencontrer des obstacles : portes fermées, poings serrés, visages renfermés.  

Tu nous demandes de nous déposséder de tout ce qui alourdit notre marche. Tu nous invites à nous avancer les mains ouvertes pour apporter la Paix à ceux dont la demeure est prête à ce cœur à cœur, geste d'amour apporté de ta part.

De ce combat pour aimer, nous sortirons toujours vainqueurs par la paix accueillie ou par la paix refusée qui reviendra en nous afin d'aller la partager à d'autres.

En apaisant les chagrins, en soignant les blessures, nous pourrons dire à ceux qui souffrent : "Quand les dialogues se rétablissent entre vous, quand les conflits s'apaisent et que la paix survient, sachez que le Règne de Dieu s'est approché de vous."

Michel GUERRE le 14 février 2015