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MON BILLET DE CE JOUR EN CE 28 JUIN 2015

Livre de la Sagesse 1,13-15.2, 23-24.

Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie : on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir. La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre, car la justice est immortelle.

 Or, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité.

C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui.

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"Dieu n'a pas fait la mort"

Seigneur, dans la première lecture de ce dimanche, la liturgie nous donne à entendre ces paroles du livre de La Sagesse. Tirées du Premier Testament, ces paroles nous rappellent que tu n'es pas la source de la mort.

Qui d'entre nous, dans ses relations les plus proches, comme dans sa propre vie, n'est pas interrogé par cette réalité ?

"Tu nous créés pour que nous vivions éternellement, sachant que ce qui naît dans le monde est porteur de vie." Ces paroles du Livre de la Sagesse devraient nous rassurer, puisque nous sommes créés à l'image de ton identité.

Mais devant tant d'être aimés, disparus à nos yeux, devant tant de massacres et de crimes odieux, devant l'inévitable fin que subissent les humains, quelle est notre réponse à cette inévitable question :"Qui a créé la mort, si donc ce n'est pas toi ?"

Le livre de la sagesse nous donne cette réponse : "C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui."

Essayons de comprendre ce qui nous est signifié : Nul d'entre nous ne peut nier que la mort physique est bien présente et le sera toujours. Dire le contraire serait une absurdité. Cette mort peut être retardée, elle ne sera jamais éliminée. Elle fait partie de l'existence qui est appelée à mourir. En ce domaine, Dieu ne peut rien faire, et lui-même, en son Fils Jésus-Christ, en a fait la douloureuse expérience.

Seigneur Jésus, tu sais cela, car même si tu l'as vécue d'une façon injuste, pas plus que chacun d'entre nous, tu n'aurais échappé à cette échéance.

Mais il est une forme de mort beaucoup plus pernicieuse, celle qui nous est décrite par le livre de la Sagesse. La mort dont il s'agit n'est pas celle de l'existence, elle atteint en profondeur ce qui nous est beaucoup plus intérieur : C'est tout ce qui nous divise et nous monte contre les autres. C'est tout ce qui se mélange dans des relations que nous détruisons par de mauvaises actions. C'est la désespérance entretenue qui encombre notre vie intérieure. Ce sont tous ces massacres perpétrés par la haine et la vengeance… C'est ce que le Livre de la Sagesse nomme le "Diable", ce qui divise tout en nous, ce qui mélange tout, au point de ne plus distinguer le vrai du faux. Cette réalité fait partie de notre liberté.

Jésus, la mort que tu as subie n'était pas entachée par ta propre liberté, ce sont les hommes qui te l'ont imposée.

Quand tu fus "Relevé d'entre les morts", tu nous as montrés le chemin de l'amour, celui que tu as partagé pendant toute ton existence. Par cet Amour, tu as traversé la mort, et tu nous permets de faire ce passage afin de te rejoindre en rejoignant la Source, Dieu en son Eternelle présence qui ne cesse de s'entourer de toutes les relations qui se tendent vers Lui.

Des êtres aimés nous ont quittés et nous quittent encore. Nous-mêmes, nous sommes appelés à cet inévitable. Mais, désormais nous savons que si l'existence meurt, la VIE demeure éternellement.

Tu nous l'as rappelé en faisant référence à cette Parole déjà dévoilée par Dieu dans le buisson ardent : "JE NE SUIS PAS LE DIEU DES MORTS, JE SUIS LE DIEU DES VIVANTS".

Laissons remonter en nous cette prière, que l'on appelle un psaume, que nous pourrions traduire ainsi :

Psaume 30(29),2.4.5-6ab.6cd.12.13.

Je te remercie, Seigneur, car tu m'as relevé,

Tu me permets de ne pas entendre les quolibets.

Tu m'aides à remonter la pente pour sortir de l'abîme,

Et tu me fais revivre quand je suis dans la fosse.


Fidèles à ta Parole, nous voulons te fêter,

Te remercier en rappelant ton nom de sainteté.

Parfois tu nous secoues, mais cela ne dure pas,

ta bonté illumine toute notre vie.

 

Nos yeux sont parfois remplis de larmes quand arrive le soir,

Mais au matin, notre cœur est en fête.

Tu fais que le deuil devienne une danse,

Tu nous revêts avec des habits pour la noce avec toi.


Mon cœur éclate de joie et ne peut plus se taire,

Car la fête de la vie se célèbre avec toi.

Seigneur, je te loue à jamais, car tu es le Dieu des vivants,

Et je veux te dire un grand merci pour tous tes bienfaits !

 

Michel GUERRE le 28 juin 2015

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28/06/2015
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