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1) Ecoutons la Parole :

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,25-30.

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.

Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.

Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.

Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

2) Laissons résonner cette Parole dans nos cœurs.

3) Relisons la Parole à la Lumière de nos vies.

Jésus, en proclamant la louange de ton Père, tu manifestes ta reconnaissance pour sa Parole qui se dévoile aux tout-petits. Mais comment rester tout-petits quand l'âge survenant, nous avons le sentiment d'être des sages auxquels on ne peut faire la leçon ?

Comment rester ou redevenir tout-petits quand, dans les sciences accumulées, nous n'avons plus rien à apprendre ?

Etre tout-petits, ce n'est pas rapetisser pour s'écraser devant les autres ! Etre tout-petits, c'est retrouver cet enfant que nous sommes et que nous serons toujours. Pour cela, il importe de rester ouverts aux autres, à ceux qui sont fragiles et ont encore besoin de la main d'un enfant pour les aider à marcher.

C'est en restant des tout-petits que nous restons nous-mêmes, gardant le cœur ouvert pour entendre le Père, pour te comprendre, Jésus, et nous ouvrir aux autres dans le respect de la personne.

Alors, quand le fardeau est trop lourd à porter, tu nous invites à prendre ton joug, devenant ton ami, sachant qu'en le portant à deux, ce fardeau deviendra plus léger.

4) Respiration :

Seigneur Jésus, je m'en remets à toi avec mon fardeau trop lourd.

Et dans ce geste de confiance, tu m'invites à me mettre sous le tien.

Merci de m'accueillir comme l'ami qui porte avec son ami la fatigue du jour.

Tu m'aides à retrouver cet enfant que je suis. En étant tout-petit, j'ai tout à recevoir et à donner encore.

Je te confie tous mes amis qui portent des fardeaux autrement lourds et difficiles.

Tu es l'ami de tous ceux et celles qui sont seuls, qui souffrent en solitude.

Nous écoutons encore cette parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.

Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.

Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Michel GUERRE le 29 avril 2014