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RELECTURE ADRESSE AUX SENIORS EN DE DOUZIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE 2020

Douzième dimanche du temps ordinaire 2020

Dimanche 21 juin 2020.

Une relecture de ce douzième dimanche 2020

Ecoutons d'abord, Seigneur, ce que tu nous dis dans cette page d'Evangile :

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,26-33.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.

Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »

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Une relecture personnelle

"Ne pas avoir peur de ceux qui sèment la mort."

 

Ce que tu nous dis dans les ténèbres, afin de respecter notre liberté, tu nous demandes de le mettre en pleine lumière, et de faire lever le jour en le sortant de la nuit.

Tu nous invites à te prêter attention en tendant bien l'oreille afin de bien entendre tes paroles de tendresse et d'amour. Et ce que nous aurons compris d'un amour donné et jamais repris, il nous faudra le dire et le redire, sans avoir peur de nous répéter.

Mais souvent notre peur l'emporte et nous craignons de mourir sous le feu des paroles qui tuent la vie et font plus mal que les balles sur les champs de batailles.

C'est alors que tu nous invites à ne pas craindre ces hommes qui tuent leurs frères et sœurs, les femmes et les enfants.  Ils tuent le corps et continuent de te faire mourir sur la croix, mais ils ne peuvent tuer le "Souffle" de ton Etre.

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Il en va de même pour chacun d'entre nous : Notre existence meurt, mais notre ETRE demeure. C'est cela, Seigneur que tu veux nous faire comprendre. Nos cibles manquées sont plus graves que la mort du corps engendré dans l'amour. Mais tu seras toujours présent pour nous faire remonter la pente, et avec toi, Seigneur, nous vivrons pleinement, ici et maintenant.

Afin de nous conforter dans la confiance, tu nous montres, avec une certaine poésie, que deux moineaux sont vendus pour un sou. Et nous valons plus que les moineaux quand nous prions en solitude. C'est la raison pour laquelle tu nous relèveras toujours.

Pour notre part, nous sommes assurés que les cheveux de notre ETRE comptent à tes yeux. Cette image employée veut nous dire l'importance que chacun de nous a pour Toi, Seigneur Jésus. C'est le même respect que nous devons accorder à nos frères, et sœurs et aux enfants qui meurent sous les balles dans les attentats.

Une fois encore, tu nous demandes de te faire confiance en déclarant notre amour à ton égard devant les autres. Et tu nous feras l'honneur de nous permettre d'être en relation avec ton Père qui est au plus haut de chacun et chacune d'entre nous.

Mais nous ne pouvons trahir la confiance que tu nous portes avec le risque de ne pas être reconnus dans un amour que nous aurions renié.

En complément de cette relecture personnelle, relisons et prions avec ce chant composé par Michel GUERRE en 1962. Il est en pleine actualité :

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« Oui, je voudrais t’aimer »

Oui, je voudrais t’aimer et t’aimer comme un frère,

Toi que l’on a battu sans trop savoir pourquoi,

Quelle que soit ta couleur ou quelle que soit ta terre,

Oh toi qu’on a traîné au plus dur des combats.

Quel que soit ton visage, et même ton langage,

Et quelle que soit la guerre qu’on t’a forcé à faire,

Tu resteras mon frère.

Car ton cœur est le même que celui de l’enfant

Qui m’a tendu la main ; c’est pour çà que je t’aime

Et que je te défends, comme un frère, un copain.

 

Oui, nous voulons crier, nous ne pouvons nous taire,

Il faut que se termine cet infâme commerce :

Une somme d’agent contre la vie d’un frère,

Le meurtre est devenu un métier qu’on exerce.

L’homme n’a plus de visage, l’homme n’a plus de langage,

Le grand jeu de la guerre a fini par défaire

Tous nos liens les plus chers.

Mais nos cœurs sont les mêmes, Il y a tant d’enfants

Qui nous tendent les mains, attendant qu’on les aime,

Il y a tant d’enfants qui voudraient des copains.

 

Oui, Il n’y a que l’amour qui pourra réparer

Cette grande blessure et ce fossé creusé

Par la haine et la peur dans nos cœurs déchirés,

Il n’y a que l’amour, encore faut-il oser !

L’homme aura son visage, l’homme aura son langage,

Nous n’aurons plus à faire le grand jeu de la guerre,

Et nous serons des frères.

Nos cœurs seront les mêmes que tous les cœurs d’enfants,

Nous nous tiendrons les mains comme tous ceux qui s’aiment ;

Alors tous les enfants n’auront que des copains.

 

Seigneur Jésus, apprends-nous à aimer et à le faire savoir aux autres.

Michel GUERRE le 21 juin 2020

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NB : J'ai remis ce chant, déjà utilisé dans un billet du jour récent, car il me semble bien convenir. Je prie ceux et celles qui seraient gênés de bien vouloir m'excuser pour ce doublet.

Je profite de l'occasion pour redire au Père Alejandro MUNOZ mon amitié fraternelle pour ce travail si bien présenté dans Marist Youth International. .

Michel GUERRE le 25 juin 2017



25/06/2017
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