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MON BILLET DE CE JOUR ADRESSE AUX SENIORS EN CE 5 FEBRIER 2018

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.

En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

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"N'oublions jamais ceux qui souffrent"

Seigneur Jésus, nous savons bien que la maladie et la souffrance peuvent bouleverser nos vies et celles de nos proches.

C'est bien la raison pour laquelle, quand tu sors de la barque à Génésareth, ceux qui te reconnaissent viennent de toute la région, apportant leurs malades et leurs maladies.

Aujourd'hui, pour nous encourager à donner de notre temps, être attentifs à leurs besoins, une journée des malades, créée par le Saint Pape Jean-Paul II a été décrétée pour la journée du 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes que nous célèbrerons dans quelques jours.

Nous l'avons déjà souligné, l'Evangile de Marc nous entraine à marcher avec toi pour rencontrer les malades et les personnes avec un handicap afin d'être les signes de ta présence.

A ton époque comme aujourd'hui, les malades se sentent très rapidement mis à part et isolés de ceux et celles qui ont encore la chance de faire partie des bien portants.

C'est la raison pour laquelle, nous pouvons créer des liens de solidarité avec les personnes malades, en essayant de les écouter, et parfois de garder le silence. Nous savons trop bien qu'on ne peut souffrir à la place des autres.

En marchant avec toi, Seigneur Jésus, nous voyons bien que ceux qui ont besoin d'être écoutés et donc guéris de la blessure de l'isolement, ceux-là viennent avec leur famille, leurs voisins, leurs amis qui se mettent à plusieurs pour aller à ta rencontre. Ils ont besoin qu'on les aide à marcher et à sortir de cet isolement qui les enferme sur eux-mêmes.  Il faut avoir expérimenté cette situation pour comprendre ce qu'elle signifie.  

Seulement aujourd'hui, Seigneur Jésus, tu n'es plus visible parmi nous. Et c'est à nous de devenir, dans ce monde de souffrance, tes mains qui refont des gestes de douceur et de tendresse pour ceux et celles qui souffrent aujourd'hui.

Le Pape François nous le rappelle très souvent en reprenant cette parole de saint Jean :"Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères."

C'est une adresse qu'il fait aux personnes malades et à tous ceux et celles qui les accompagnent, sans oublier ceux et celles qui les soignent. Les malades représentent aujourd'hui, Seigneur, ta présence de celui qui a souffert avec nous et continue de souffrir à travers tous ceux et celles qui souffrent aujourd'hui.

Jésus, toi le Fils de Dieu fait homme, tu n'as pas supprimé l'expérience humaine de la maladie et de la souffrance. Mais en les assumant par toi-même, tu les as transformées en leur donnant une nouvelle dimension. 

Notre baptême étant confirmé, nous sommes tous appelés à nous conformer à Toi, Seigneur Jésus, le Bon Samaritain que tu es pour tous ceux qui souffrent.

Quand nous exerçons cette manière d'être généreux envers les autres, nous sommes placés dans ton cœur, Seigneur Jésus, et nous sommes réchauffés en offrant notre participation à faire advenir ton Règne de relations.

Si nous voulons grandir dans la tendresse et le don respectueux et délicat, nous pouvons porter notre regard sur Marie, ta Mère et notre Mère. Elle sait comment marcher sur ce chemin de souffrance, et c'est pour cela qu'elle est la Mère de tous ceux qui sont malades et souffrent.  Marie, tu es la Mère de Jésus mort et relevé. Tu es toujours auprès de nos fardeaux trop difficiles à porter. Et tu nous invites à te saluer en disant notre chapelet. C'est la seule prière que nous pouvons dire pour nous et pour les autres, quand la souffrance et trop violente.

Avec le Pape François, là où nous sommes, élargissons notre regard aux malades invisibles, immobilisés, dans leurs chambres, dans leur maison de retraites, dans les hôpitaux.    

Nous serons pour eux un signe de ta tendresse.

Michel GUERRE le 5 février 2018

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06/02/2017
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