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MON BILLET DE CE JOUR EN CE 27 MAI 2014

1) Ecoutons la Parole.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,5-11.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son père, il disait à ses disciples : " Je m'en vais maintenant auprès de celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande : 'Où vas-tu ?'

Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre cœur est plein de tristesse.
Pourtant, je vous dis la vérité : c'est votre intérêt que je m'en aille, car, si je ne m'en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai.

Quand il viendra, il dénoncera l'erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation.

 Il montrera où est le péché, car l'on ne croit pas en moi.
Il montrera où est le bon droit, car je m'en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus.

Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné.

Esprit Saint 12.jpg
                       

2) Laissons résonner cette Parole dans nos cœurs.

 

3) Relisons cette Parole en lien avec le pèlerinage en Terre Sainte du Pape François.

"Seigneur Jésus, ton effacement annoncé semble ne pas provoquer de questions chez tes amis. Tu es même étonné que personne ne te demande :"Où vas-tu ?" Peut-être fallait-il entendre autrement ta question en la formulant ainsi : "Où en es-tu ?"

La suite de ta Parole confirme cet état de tristesse et de désarroi de tous tes compagnons, de chacun d'entre nous, quand la compréhension se fait de ton effacement.

Quand le Pape François a foulé de ses pieds cette Terre Sacrée d'où tu fus élevé, il est devenu, dans sa simplicité, le Défenseur qui dénonce l'erreur d'un certain monde, le bon droit que l'on croit avoir sur les autres, les condamnations injustement portées.

Il a montré les cibles manquées, invitant à prier avec lui pour que règne la Paix sur cette terre Sainte, mais aussi sur le monde.

«Je renouvelle l'appel que, de ce lieu, Benoît XVI avait lancé : qu'il soit universellement reconnu que l'Etat d'Israël a le droit d'exister et de jouir de la paix et de la sécurité dans des frontières internationalement reconnues. Qu'il soit également reconnu que le peuple palestinien a le droit à une patrie souveraine, à vivre avec dignité et à voyager librement. Que la solution de deux Etats devienne réalité et ne demeure pas un rêve» a-t-il dit, quelques heures après s'être arrêté pour prier devant la barrière de séparation coupant les Territoires palestiniens d'Israël.

Le voyage était un pèlerinage, et venir jusqu’ici, c’est savoir aussi que chaque pas que vous posez et chaque parole prononcée seront suivis d’effets. Comme cette invitation du Pape François aux présidents Mamoud Abbas et Shimon Peres, à venir le rejoindre au plus vite chez lui au Vatican. Les deux hommes ont dit oui. Ils viendront. Un nouvel espoir pour relancer des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens à nouveau dans l’impasse. Mais ils ne viendront pas sans se rappeler tout ce que le Pape nous aura dit durant ces trois jours : non à la haine, à la suspicion, à la guerre, au terrorisme, à l’antisémitisme. Oui à l’amitié, à la fraternité. A la simplicité, au partage. Tant de monde souffre en ce Proche-Orient. Et depuis trop longtemps. Quand plus personne n’y croit, un homme en blanc est venu jusqu’ici pour dire : « reparlons-en ». Il est grand temps." De Jérusalem, Bernard Decottignies.

Le Pape François et Shimon Perez.jpg

Tel est le "Défenseur" que tu nous dévoiles, Seigneur, à travers la démarche et les paroles de cet "Homme tout habillé de Blanc", signe de ta présence dans ton effacement.

Dans nos pays d'Europe, saurons-nous entendre cet appel à nous rassembler pour, avec nos différences, bâtir un monde de justice et de paix ? Saurons-nous taire ce qu'il y a de trop extrême dans les propos tenus pour acquérir une place ? Apprendrons-nous à ne pas toujours jeter la pierre, alors que, majoritairement, nous avons choisi de ne pas nous déplacer ?

Il est grand temps de ne plus jouer à la guerre avant que celle-ci ne dégénère.

L'Esprit Saint, le "Défenseur", si nous sommes à l'écoute, nous permettra d'avancer et de poser la main, comme le Pape François.

Le Pape François et sa théologie de la main posée. A Bethléem, sur le Mur de la honte, qui divise Israéliens et Palestiniens. La main posée à Jérusalem sur le Mur Occidental, lieu de prière et de recueillement, pour ensuite enlacer ses deux amis, juif et musulman, emmenés dans ses bagages pour ce voyage en Terre Sainte. L’image de ces trois hommes se tenant par les épaules, en cet endroit, fera date. Elle pourrait s’avérer prophétique.
La main de François rallumant la flamme du souvenir à Yad Vashem, le Mémorial de l’Holocauste. Plantant un olivier dans le jardin de Gethsémani, et plongée dans les eaux du Jourdain en Jordanie. La main du Pape serrant celle du Patriarche Bartholomée, pour descendre de l’estrade où ils se sont donné l’accolade, au Saint Sépulcre, comme leurs prédécesseurs Paul VI et Athënagoras il y a cinquante ans. La main de François posée sur le tombeau de Jésus. La main posée sur le visage de cet enfant malade. Le Pape, à chaque étape, a touché les pierres et les cœurs, et nous a aussi parlé.

Seigneur, merci pour tous ces bienfaits reçus pendant ces trois jours de pèlerinage de ton Serviteur, Evêque de Rome, appelé à faire des ponts entre les Eglises et entre tous les hommes.

Le Pape François prie sur le mur de séparation.jpg



Méditation proosée et réflexions rassemblées par Michel GUERRE le 27 mai 2014



27/05/2014
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