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MON BILLET DE CE JOUR EN CE 6 DEEMBRE 2014

1) Nous écoutons la Parole de ce jour :

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8.

En ce temps là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.

Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu'elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Ses douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : «Allez vers les brebis perdues de la maison d'Israël.

Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. 
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

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2) Nous laissons résonner la Parole dans nos cœurs :

3) Nous relisons la Parole à la lumière de notre vie, au souffle de l'Esprit :

"Seigneur Jésus, ton inlassable tendresse te fait parcourir les villes et les villages que tu traverses dans ta brève existence. Nous apprenons ainsi que tu enseignes dans les lieux où les hommes se rassemblent pour prier. Chaque cœur rencontré est un lieu de prière dans lequel tu enseignes la manière d'aimer.

Chaque ville ou village peut devenir ainsi cet espace dans lequel la Bonne Nouvelle de ton Royaume est proclamée.

Pour confirmer cela, tu poses en chacun des gestes d'apaisement qui aident à guérir le mal qui détruit et peut se terminer dans une infirmité.

Quand tu regardes les foules d'hier et d'aujourd'hui, ton amour devient communion à la souffrance de chacun. Ton cœur est déchiré de "voir" ces foules "désemparées et abattues comme des brebis sans berger." Ce désarroi provient du fait que toutes ces personnes ne savent plus sur qui compter. Tu sais ta mort prochaine, toi le berger de ces brebis perdues.

C'est alors que tu te tournes vers chacun d'entre nous, tes compagnons d'hier, tes compagnons d'aujourd'hui, pour nous inviter à la prière afin que le maître de la moisson envoie des ouvriers "car la moisson est abondante et les ouvriers sont peu nombreux."

Cette prière de demande n'est pas acte magique, car dans la manière de la faire, elle est déjà engagement de la part de ceux qui choisissent de prendre part à la mission en devenant ouvriers.

Te tournant vers les Douze, qui représentent le peuple d'Israël, ces Douze que nous sommes, formant pour aujourd'hui ton Eglise avec le Pape François, les Evêques, les prêtres, et tous les chrétiens rassemblés en ton nom, tu nous donnes tes pouvoirs :

- "Expulser les esprits impurs" : Permettre à ceux et celles qui sont rongés pas le mal de renaître à la vie et de remonter la pente.

- "Guérir toute maladie et toute infirmité":  Apaiser, comme tu le fis, les souffrances provoquées par l'indifférence de certains, et qui les rendent incapables de marcher la tête haute.

Une telle mission devient prioritaire en ton Eglise dans laquelle, trop souvent, des hommes et des femmes, parfois aussi des enfants, sont écartés au nom de certaines lois considérées comme  absolues : "Vous ne pouvez vous approcher de la Sainte Eucharistie, sans vous être d'abord confessés !". Une parole parmi d'autres que l'on peut entendre résonner à nouveau. Il est donc urgent que ton Eglise reste ouverte à ceux et celles qui veulent entrer pour mieux te rencontrer. Ton serviteur, le Pape François, le rappelle avec force en désignant le portier comme celui qui laisse la porte ouverte.

C'est alors seulement que tu nous envoies sur la route afin de proclamer que le Royaume des relations est proche ! Au-delà de ton peuple et de ton Eglise, tu nous envoies guérir les malades, relever ceux et celles qu'on délaisse comme morts sur le bord des chemins ; permettre de faire peau neuve à ceux qui sont écartés de notre société, faire renaître ceux qui se sont laissés enfermer par des plus "malins" qu'eux.

C'est dans la gratuité que nous avons tout reçu de toi, c'est avec la même gratuité que nous devons donner.

Michel GUERRE le 6 décembre 2014

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06/12/2014
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