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MON BILLET DU JOUR EN CE MARDI 17 JUIN 2014

1) Ecoutons la Parole de ce jour.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : " Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.

Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?

Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?

Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

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2) Laissons résonner cette Parole en nos cœurs (temps de silence)

3) Relisons la Parole à la lumière de nos vies.
"Seigneur Jésus, tu n'as pas fini de nous surprendre par l'expression employée : "vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi." Un ami Israélite m'a fait comprendre un jour que cette expression employée n'existe pas dans la Torah quant à sa deuxième partie.

Comment alors interpréter une telle Parole ? En relisant la manière dont elle est rapportée : "Vous avez appris" peut vouloir dire "vous avez mal appris, ou vous avez mal compris". Tu n'as jamais dit : "Il est écrit…"  C'est à nous qu'il appartient de bien entendre ce que tu veux nous dire. Il s'agit d'aimer son prochain et de ne pas aimer ce qui lui fait du mal ou qui nous fait sombrer. La première assertion porte sur la personne, la deuxième porte sur les actions qui empêchent d'aimer.

La suite de tes paroles le confirme clairement ! C'est une invitation tout à fait radicale à dépasser les apparences en aimant la personne chez l'ennemi montré. Cet ennemi peut être en nous ou chez un autre rencontré. Il convient alors de l'aider à dépasser les obstacles pour lui permettre d'aimer.

Quant à prier pour ceux qui nous persécutent, ce n'est pas nous évader d'un amour à donner, c'est ouvrir un chemin pour nous apprivoiser. La prière n'est jamais une fuite, elle est toujours un engagement dans une communion, même si celui qui persécute semble ne vouloir rien entendre.

Et c'est ainsi que nous pouvons devenir les fils de ce Père qui ne fait pas de différences entre les hommes. Il ne rejette pas ceux que l'on dit étrangers, il ne les frappe pas, parfois jusqu'à la mort.

Ton Père est Dieu-Amour pour tous. Et selon Toi, Seigneur Jésus, nous sommes invités à un accomplissement qui s'ouvre sur un Infini d'aimer.

 

4) Respiration :

« Oui, je voudrais t’aimer »

Oui, je voudrais t’aimer et t’aimer comme un frère,

Toi que l’on a battu sans trop savoir pourquoi,

Quelle que soit ta couleur ou quelle que soit ta terre,

Oh toi qu’on a traîné au plus dur des combats.

Quel que soit ton visage, et même ton langage,

Et quelle que soit la guerre qu’on t’à forcé à faire,

Tu resteras mon frère.

Car ton cœur est le même que celui de l’enfant

Qui m’a tendu la main ; c’est pour çà que je t’aime

Et que je te défends, comme un frère, un copain.

 

Oui, nous voulons crier, nous ne pouvons nous taire,

Il faut que se termine cet infâme commerce :

Une somme d’agent contre la vie d’un frère,

Le meurtre est devenu un métier qu’on exerce.

L’homme n’a plus de visage, l’homme n’a plus de langage,

Le grand jeu de la guerre A fini par défaire

Tous nos liens les plus chers.

Mais nos cœurs sont les mêmes, Il y a tant d’enfants

Qui nous tendent les mains, Attendant qu’on les aime,

Il y a tant d’enfants Qui voudraient des copains.

 

Oui, Il n’y a que l’amour qui pourra réparer

Cette grande blessure et ce fossé creusé

Par la haine et la peur dans nos cœurs déchirés,

Il n’y a que l’amour, encore faut-il oser !

L’homme aura son visage, L’homme aura son langage,

Nous n’aurons plus à faire Le grand jeu de la guerre,

Et nous serons des frères.

Nos cœurs seront les mêmes que tous les cœurs d’enfants,

Nous nous tiendrons les mains comme tous ceux qui s’aiment ;

Alors tous les enfants n’auront que des copains. 

Chant de Michel GUERRE, Tarascon le 2 février 1962

 

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Relecture de Michel GUERRE le 17 juin 2014



17/06/2014
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