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RELECTURE ADRESSE AUX SENIORS EN CE QUATRIÈME DIMANCHE DE CARÊME 2019

Quatrième dimanche de carême 2022

Dimanche 27 mars 2022

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »

Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils.

Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.

Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.

Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.

Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !

Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.

Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.

Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”

Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.

Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.

Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”

Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.

Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”

Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.

Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

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Quatrième dimanche de carême 2022

Dimanche 27 mars 2022

Relecture de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.

 

"Un Père Prodigue en amour, attendant le retournement de chacun"

 

Ouverture :

Jésus, cette Parabole, que tu nous donnes à entendre, la laissant résonner dans nos cœurs, s'adresse à ceux qui sont montrés du doigt d'une façon publique, qui ont manqué la cible de l'amour. Nous sommes de ceux-là, et voulons t'écouter, toi à qui il est reproché de faire bon accueil aux pécheurs et de manger avec eux.

Pour dire la Source de l'Amour Infini, tu racontes une parabole d'un Père qui avait deux fils.

Nous sommes habitués à l'entendre, elle nous est redite plusieurs fois dans une année. Mais nous allons essayer de l'entendre encore d'une façon nouvelle, dévoilant que nous sommes habités d'un Amour sans mesure et qui ne se reprend jamais.

1- Qui donc est Dieu auquel j'ai donné toute ma vie ?

2- Qui suis-je pour Dieu, quand je dilapide tout ce que j'ai reçu de Lui ?

3- Comment Dieu m'aime-t-il quand je reste fidèle à le servir ?

(Parlant à la première personne, je pense que chacun comprendra qu'il est concerné dans les propos tenus).

 

1- Qui donc est Dieu auquel j'ai donné toute ma vie ?

Jésus, tu es vraiment le seul à pouvoir me dévoiler l'Amour Infini de ton Père à mon égard, et cela bien avant que j'arrive dans l'existence. Car de toute éternité, ton Père a fait sa demeure en moi. Un de tes prophètes, appelé Jérémie, me fait savoir que je suis aimé de ton Père de toute éternité. J'écoute simplement ce qu'il me dit : "Avant que tu ne sois, je te connaissais déjà". « Avant de te façonner dans le ventre maternel, je te connaissais ; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré ; comme prophète des nations, je t'ai établi. » (Jérémie 1, 5)

Pour ton Père, qui est prodigue dans un amour donné et jamais repris, le temps n'existe pas. Sa présence est Eternelle, elle n'a pas de limites : "Avant que tu ne sois, je te connaissais déjà". Est-ce que je mesure bien l'intensité d'une telle parole ? Je n'étais pas venu au monde, que tu m'aimais déjà ! Je suis né en toi, signification précise de l'expression : "Je te connaissais !" Jésus, comme il est bon d'entendre cela. De toute éternité, je suis habité par un Amour qui me fait naître en Lui, et cela pour toujours. Chacun de nous est consacré, choisi, a reçu l'onction pour dire ta Parole à toutes les nations.

Chacun peut se poser la question de savoir ce qu'il a fait de cette mission reçue bien avant d'être façonné dans le ventre maternel. Depuis notre origine, nous sommes donc aimés de toute éternité par un Père Prodigue en Amour. Comme nous l'avons déjà dit : l'origine de nos cibles manquées ne se trouve pas en Lui, pas plus que le mal que nous faisons (vengeance et méchanceté, les meurtres que nous commettons, le déracinement de ceux qui n'ont plus un pays afin d'y poser leurs pieds, les guerres fratricides ne viennent pas de Lui.)

Pour la terre qui vibre sous nos pas et fait les dégâts que nous connaissons, cela est laissé à notre responsabilité pour mieux gérer la VIE.

Chantons cette vie qui nous est donnée de toute éternité :

R/ "Blessure d’amour au cœur de ma terre, Printemps d’amour au bout de l’hiver."

a) Il y a des jours où le ciel est gris, Je ne sais plus bien le sens de ma vie. Il y a des jours où le ciel est bleu, Je regarde alors le bleu de tes yeux. Mais pourquoi rêver Quand tout est donné ? R/

b) Je bois à la coupe et le vin est bon, Tu me l’as servi dans cette maison. Ivre de l’amour, mon cœur est troublé, Je ne voudrais pas qu’il soit enlevé. Mais pourquoi rêver quand tout est donné ?

c)  Un profond désir s’empare de moi, Et j’ouvre mon cœur, et j’ouvre mes bras. Quand on sait donner, on reçoit aussi le plus beau cadeau, celui de la vie. Et je peux danser la joie d’être aimé.

R/ "Blessure d’amour au cœur de ma terre, Printemps d’amour au bout de l’hiver."

(Chant composé par Michel GUERRE)

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2- Qui suis-je pour Dieu, quand je dilapide tout ce que j'ai reçu de Lui ?

Ton Père est là, au cœur de mon être, au plus haut de moi-même, comme au plus bas de mes jours.

Son silence est Parole quand, m'étant éloigné pour naître en liberté, ayant dilapidé les richesses données, j'ai décidé, démuni de mon cœur habillé, de revenir à lui. Car ces prises de distance sur mon parcours de vie, où les cibles manquées s'accumulent parfois, m'invitent à me retourner vers celui qui m'attend et guète à l'infini chacun de mes retours. J'ai toujours faim de l'Amour de ton Père. Cette faim me tenaille le cœur et se transforme en demande d'être à nouveau accueilli.

Ton Père est toujours là, il guette mon retour. Il entend bien les mots de mon cœur qui remonte la pente. Il est là, et ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase si souvent tournée et retournée en moi. Chaque fois, il s'élève au plus haut de mon être pour habiller mon cœur d'une brassée d'amour. Et c'est ainsi que se refait l'Alliance pour célébrer le retour à la vie de ce qui en moi était mort. Dans cette mutation, il me relève encore. Oui, ton Père est Prodigue en sa miséricorde. Il prend à cœur ma misère. Je lui donne ma confiance, car c'est un grand Amour qui m'attend.

Alors seulement, je peux chanter ma joie d'être accueilli par toi :

1- Je n'ai plus rien, c'est pourquoi j'ai la joie, Plus rien qui pèse dans mes poches, me retient à la terre, Je peux sauter jusqu'aux étoiles.

R/ Et c'est pourquoi, Ma joie est en Dieu, Et moi, je suis en Dieu, Ma joie est en Dieu.

2- Je n'ai plus rien, c'est pourquoi j'ai la joie, Car je suis libre comme l'eau, comme le vent qui passe, Je peux chanter toute ma joie. R/

3- Je n'ai plus rien, c'est pourquoi j'ai la joie, car c'est Mon Dieu qui est ma joie. Comme l'enfant qui chante, Je peux, vers Lui, tendre mes bras. R/

4- Je ne suis rien, mais le Christ est en moi, Il a rempli ma vie de joie, c'est une vraie prière, vers moi, il a tendu ses bras.

R/ Et c'est pourquoi, Ma joie est en Dieu, Et moi, je suis en Dieu, Ma joie est en Dieu.

(Un chant de Michel GUERRE inspiré par des Paroles de Joseph FOLLIET).

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3- Comment Dieu m'aime-t-il quand je reste fidèle à le servir ?

Mais une autre face de mon être fragile se révèle parfois. Les circonstances aidant, je me fais une image curieuse de Celui que je sers et avec lequel j'habite.

Je respecte sa loi, je suis fidèle aux commandements reçus. Mais je ne ressens plus la joie de vivre avec Celui qui me paraît absent de ce chemin tracé sans failles et sans cibles manquées. Mais qu'ai-je donc fait pour mériter un tel enfermement ?

Ma colère s'enflamme contre Celui qui se fait grand silence dans une attitude suppliante afin de fêter le retour de cette autre partie de moi-même. Et je crie, tel un être jaloux, de ne pas être aimé comme je le mérite.

Cette partie de moi reçoit alors cette Parole d'un Père qui est Amour et Tendresse :

"Mon enfant, cette partie de toi est toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; quand une partie de toi s'en est allée loin de moi et que tu es revenu, il fallait bien se réjouir de t'avoir retrouvé, car tu étais perdu"

Jésus, Cet Amour de ton Père, qui se dévoile ainsi, est bien celui d'un Père qui est Prodigue en Amour, sans jamais se reprendre. Il le donne sans cesse, il se donne toujours. Et c'est dans le silence que l'on peut entendre sa Parole. Car c'est Lui qui nous cherche et qui n'a qu'un désir, celui de nous aimer pleinement, que nous soyons partis ou restés près de Lui.

Avec Lui, nous pouvons désormais chanter les retrouvailles :

Refrain : C’est l’Amour, l’Amour chez l’Homme, Un Amour toujours cherché.

Cet Amour que nul ne nomme, Impossible à posséder.

1- La vraie place de l’amour, elle est au cœur de l’homme, elle est au cœur du monde.

 S’il n’y a pas l’Amour, Il n’y a pas le monde, et c’est la mort de l’Homme, et c’est la mort du monde. R/

2- La vraie place de l’amour se trouve dans la faim, La vraie place de l’amour se trouve dans la soif. Et nul ne peut se résigner à passer à côté. Pour retrouver l’amour, Il faut savoir marcher. R/

3- O Source de l’Amour, tu es Source de vie. O Source de la Vie, Ta vraie Source est l’amour, pour ne cesser de vivre, Il nous faut donc aimer. L’Amour nous rendra libre,

Il s’appelle YHAHVE.

Refrain : C’est l’Amour, l’Amour chez l’Homme, Un Amour toujours cherché.

Cet Amour que Dieu nous donne, est possible à partager.

(Chant composé par Michel GUERRE)

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Bonne nouvelle de savoir que nous sommes habités par un Amour qui attend et ne s'éteint jamais, quel que soit le chemin emprunté.

Jésus, ton Père est bien ce Père Prodigue en amour et qui est aux aguets du retour de chacun.

Michel GUERRE le 27 mars 2022

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06/03/2016
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